Lire ces lignes, c’est déjà choisir de ne plus subir.
🎓 Ce que tu vas apprendre
Repérer les multiples noms du sucre caché sur les étiquettes, même dans les produits salés ou “sains”.
🧠 Le mythe que tu vas déconstruire
“Le cerveau a besoin de sucre !” Un slogan des industriels, loin des vrais besoins de ton corps.
📘 Trop pressé·e ?
Je t’invite à lire directement la synthèse en fin d’article pour retenir l’essentiel.
Un plaisir devenu piège.
Offrir une boîte de chocolats, un gâteau, une pâtisserie… Ce geste semble anodin.
Mais en quelques générations, le sucre n’est plus un plaisir d’exception. C’est devenu la norme, puis l’addiction.
C’est le mythe le plus répandu : « le cerveau a besoin de sucre ! »
Oui, notre cerveau utilise du glucose. Mais il n’a aucun besoin d’un afflux de sucres rapides, industriels, quotidiens. Une alimentation naturelle (fruits, légumes, céréales complètes, légumineuses) apporte un flux stable et suffisant de glucose.
Les produits sucrés, eux, créent des montagnes russes énergétiques : pic d’énergie, chute, puis nouvelle envie.
Résultat : ton corps en réclame toujours plus… alors qu’il n’en a pas besoin.
Les industriels ont bien compris le piège :
Mais surtout, ils dissimulent le sucre sous des dizaines de noms :
Un même produit peut en contenir 4 ou 5 sortes différentes, pour ne pas afficher “sucre” en tête d’étiquette !
Voici quelques noms de sucres à traquer sur les étiquettes :
Quant au lactose, c’est tout simplement le sucre naturel du lait, composé de glucose et de galactose. Comme tout sucre rapide, il participe aux pics de glycémie.
Exemple 1 : barre de céréales « saines » (exemple réel d’une marque connue) :
Explication :
Dans ce seul produit, tu trouves :
Résultat :
Au lieu d’un seul “sucre”, il y en a 5 formes différentes, parfois plusieurs fois dans la liste. Cela permet à la marque d’éviter que “sucre” n’apparaisse dans les tout premiers ingrédients, ce qui serait un mauvais signal pour le consommateur.
Liste d’ingrédients :
Explication :
Liste d’ingrédients :
Explication :
Objectifs :
As-tu déjà regardé la composition de frites surgelées ?
Pommes de terre, huile… et dextrose (un sucre) !
Il sert à obtenir une couleur dorée et une croûte croustillante, même si la pomme de terre n’est pas naturellement sucrée. Idem pour la charcuterie, les sauces, les plats préparés, les bouillons cubes :
Le sucre est partout, même là où tu ne t’y attends pas.
Le sucre semble innocent, mais il laisse de lourdes traces sur la santé :
Si le sucre est devenu incontournable, c’est parce qu’on l’a associé à l’amour, la fête, la récompense.
Anniversaire sans gâteau ? Impensable.
Kinder, Ferrero Rocher, chocolats Lindt… chaque publicité fait du sucre le messager du bonheur. On ne célèbre plus. On surdose.
On nous a appris que l’amour se mesure en calories vides.
Quand tu es fatigué, le sucre te tente. Tu ressens un shoot d’énergie et de réconfort.
Mais cet effet est éphémère, la fatigue revient… et tu ressens le besoin d’en reprendre.
Bonne nouvelle : plus tu diminues ta consommation, moins ton corps en réclame.
Le cercle vicieux peut se rompre.
Écoute les signaux subtils que ton corps t’envoie si tu consommes trop de sucre :
Prendre conscience de ces signes, c’est déjà enclencher un changement.
La prochaine fois que tu fais tes courses, choisis consciemment de changer une habitude :
Notre réflexe d’offrir systématiquement du sucré est le fruit d’un conditionnement profond.
Et si, la prochaine fois, tu offrais autre chose ? Un livre, une plante, une balade, un objet utile ou même… un mot sincère.
Offrir autrement, c’est choisir ce que tu veux vraiment transmettre : la santé, la liberté, la sincérité.
J’ai arrêté d’offrir du poison. Et toi ?
Si cette lettre a planté quelque chose en toi, tu peux le dire avec un cœur.
Ce que tu comprends devient ta force.
Prends soin de toi,
Cécilia
pour Essalya
Sources scientifiques :
Te Morenga, L., Mallard, S., & Mann, J. (2013). Dietary sugars and body weight: systematic review and meta-analyses of randomized controlled trials and cohort studies.https://www.bmj.com/content/346/bmj.e7492
World Health Organization (2015). Guideline: Sugars intake for adults and children.
Recommandation mondiale : limiter les sucres libres à moins de 10 % (idéalement 5 %) de l’apport énergétique quotidien https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/149782/9789241549028_eng.pdf